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Le blog des Neufreu
27 octobre 2010

La poussière garde en mémoire...



images

     Un jeu des années perdues de notre enfance (la mienne tout particulièrement pour ce dernier - le titre ? IL EST SUR L'IMAGE !!!). Sorti en Europe en 1990, il a distillé l'eau de ma patience sur le fer de mes espérances (wah en plus il est poète !), et a rouillé plus d'une partie de mes ambitions de néo-gamer d'alors.

Tout commence par ça :


faxanadu_ss2 Soit, un homme dont on ignore le nom, qui marche vers un château que l'on aperçoit au loin, dans une province inconnue (et probablement en automne vu les couleurs, quoique, sur NES, méfions-nous. Ah oui, le jeu est paru sur NES, que nous appellions alors couramment à l'époque "LA Nintendo". Le "LA" a son importance ; si, si, j'insiste.)

Ensuite, on arrive dans un village, et le déplacement se fait par scrolling horizontal. Mais bon, globalement, je vais pas vous faire le test complet et technique du jeu, pour ça vous en trouverez en masse en googlant ou autre procédé machiavéliquement destructeur de notre temps que l'on aurait pu passer à une activité plus efficace.

Faxanadu_2

    Non, moi, je vais essayer de vous faire partager ce qu'il me reste de mes sensations de "joueur enfant" d'une époque que les néogamers d'aujourd'hui ne peuvent qu'imaginer (oh les pauvres !), et ce probablement grâce à une série de "tests" ou "avis" à venir sur d'autres jeux. Mais pas là.


     D'abord, ces pixels, oh, si diablement piquant pour nos consommateurs de qualité, ne nous posaient que peu de problèmes. Bon, j'avoue, j'extrapole - aujourd'hui, les téléviseurs sont de plus en plus maxi-format, et nos consoles d'antan étaient brûlées sauvagement à coup de hardcore gaming sur des écrans de, allez, 33cm (ou un poil plus pour les plus chanceux qui explosaient leur cathodique de la même façon - au passage, wikipédia a un article intéressant sur le fonctionnement du tube cathodique. Je sais, vvef).

     Mais c'est que ces pixels avaient un pouvoir sauvage sur nos neurones !!! Oui, nos parents considéraient même qu'ils nous rendaient agressifs, violents, stupides, "abrutis" (au sens de "zombifié", cf. Dictionnaire du langage des adultes aux enfants de la génération 1990's, A. F., à paraître en 2098). Bon, j'avoue, pour le dernier, après une bonne session d'une dizaine d'heures de jeux (dont cinq nocturnes) et des courtes pauses pipi et repas, on devient gaga. Mais globalement, je n'ai jamais tué personne, ni agressé de mémé dans la rue, et - petite note prétentieuse - je ne pense pas être stupide, loin de là. Et pourtant, mes heures de jeu de l'époque ont pu ouvrir l'esprit, garnir la culture et tendre vers la curiosité de découvrir ce qui pouvait se cacher derrière tel ou tel nom, et ces heures ont pu même mener vers un développement impressionnant de l'imaginaire. Bah, d'accord, je l'admets, parfois un peu trop...M'enfin, les musiques aussi...Les musiques !

faxanadu_flvlowwide_thumb_ign
Mon pote le marchand de poisson...euh, il vend aussi des épées ? Parce que celle-là, purée, elle craint.

Le pouvoir également de transposition (inquiétant ? Magnifique ? Saisissant ? Intrigant ?) - ou comment reproduire le geste du fléau du héros sur une araignée à l'aide d'algues dans la mer lors de vacances en famille loin de toute cette technologie...(les témoins de l'épisode "Shiva & La Danette Au Chocolat" comprendront - cf. autobiographie d'un schizophrène défunt, à paraître...à titre posthume). Oui, car je pense, et peut-être que j'en ferai bondir une tripotée sur leur chaise à roulettes, que les jeux vidéo m'ont CONSTRUIT au même instar que la musique peut le faire (ceux qui me connaissent bien me comprendront). A ce titre, j'admets et considère qu'une partie de ce monde est de l'art (oui, il y a un bon tri à faire avant d'arriver dans mon jugement à cette prestigieuse catégorie, et Mario je t'aime beaucoup, mais je suis désolé, bien que j'ai passé mes premières longues heures de jeu avec toi, pour moi tu étais un plombier...même si, bon ok, les techniques de développement qui te firent voir le jour à cette période relevaient du génie).
     Retour à Faxa. : tous les RPG de l'époque (ah oui : Faxa., c'est un RPG...ou pas en fait) qui se respectent avaient soit un roi, soit un dieu, ou quelque vieillard perdu au fond d'une grotte (Quoi ? Zelda ? RPG ? pffrt. Débat à venir) à qui il fallait parler, pour recevoir une lettre, un sceptre ou autre connerie du genre qui permettait d'aller fouetter les pigeons pour trouver le dieu suivant, etc. jusqu'à pénurie de petites icônes (oui dans Faxa., entre autre, chaque perso. important avait le droit à sa petite icône qui nous montrait un magnifique portrait en pixel art du perso. qui parlait. Si, si. j'ai bien écrit pixel art. Ah la NES, console visionnaire...) :

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Indigeste ma vie ? Non ? Bah, j'arrête quand même. Promis, la prochaine fois, je parlerai plus du jeu et moins de moi. Parce qu'on s'en branle ? Mais non, faut pas dire ça.

Bon conclusion quand même, pour faire "un peu" cartésien ~ ce jeu n'est PAS magnifique. Non. Mais à l'époque, je l'ai bien apprécié ~ surkiffé même ! Pourquoi ? Parce qu'en dépit de graphismes relativement colorés mais à la même teinte que la majorité des "bons" jeux de cette époque (soit la quasi-totalité des jeux en rayon dans notre SIPAR-U local ou autre supermarché que l'on pouvait visiter à cette époque,  et même si, les jeux, à l'époque, ce n'est pas nous qui les achetions), en dépit également des musiques (souvent magnifiques mais dont la qualité était détruite par les canaux "très" limités de la console), l'expérience de jeu était sublime, unique, et mieux à mon humble avis que les jeux d'aujourd'hui. Pourquoi ? Selon moi, le monde dans lequel on évoluait était à 50% décrit par l'aspect physique et l'évocation des thèmes musicaux, le reste étant laissée à l'imagination....soit tous ces éléments dans notre mémoire qui nous permettent de créer de nouvelles choses, qui sont tous donnés d'emblée dans les jeux actuels. Pas nostalgique, mais bon, quand même, cette époque révolue a besoin d'être comprise par les futur(e)s gamers et gameuses. Je vous ai déjà expliqué comment Final Fantasy IV m'a permis d'apprendre l'anglais ?

Axyless

PS : la tête qu'avait les passwords de l'époque ~ la possibilité de sauvegarde était si rare...les joueurs du premier Metroid s'en souviennent ! (Je sais on voit rien. Mais globalement sur cette page, il n'y avait que 3 codes pour le jeu Faxanadu !!!). Et promis, le prochain article que j'écrirai sera plus court.

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Commentaires
A
WWWaaaaa bouh pour Zelda la honte :p (forcément si tu jouais à la version Us comme moi sur NES, normal. J'y pigeais queud non plus). T'as joué à Wario ? C'est pas mal :)
E
Bon je poste un commentaire pour faire vivre ce blog, un peu désertique, poussée par une force obscure à côté de moi...<br /> Évidemment, le sujet ne m'inspire pas grand-chose, n'ayant pas un passé de gameuse. A part les souvenirs de Wario sur GameBoyColor et Zelda... Mais non, juste Wario, parce que honnêtement, Zelda, j'y comprenais rien ! Oui, honte à moi, je sais !<br /> Bref, bisous les gars !
F
Ah, nostalgie.<br /> +1 pour cet article.
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